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Etudes en cours avec les chercheurs
partenaires de l'APSHE France
Pour consulter chaque article, cliquez sur son
titre dans le menu ci-dessous.
Cliquez sur les photos de groupe pour avoir une image de
meilleure qualité.
1) Résumé de la première recherche financée
par l'APSHE
2) Comprendre les bases moléculaires de
l'axonopathie dans les HSP (étude lancée très récemment)
3) Kit de séquençage
4) Au sujet de l'ADN ! (pour info)
5) Appel urgent
6) Questionnaire à remplir et envoyer
7) Conception et développement d'un
exosquelette de jambes motorisé à destination de personnes
souffrant de troubles de la mobilité par une jeune start-up
française
8) Une technique qui va révolutionner la
thérapie génique ?
1)
Résumé de la première recherche financée par l'APSHE
au 1er février 2021
Votre adhésion
et vos dons sont vitaux et primordiaux pour continuer la
recherche.
Etant tous bénévoles, toutes personnes désirant nous aider
(petit secrétariat ou autres) seront les bienvenues.
13.000 ¤ versés
renouvelables sur un an, soit un total de 26.000 ¤ à
l'équipe d'Andrea Burgo au Genethon et à l'université
d?Evry. Cette équipe a un budget d'environ 30.000¤ par an,
hors salaires et gros matériel. Les résultats seront mis
en ligne sur ce site tous les six mois.
Des
résultats préliminaires et confidentiels, mais néanmoins
potentiellement pleins d'avenir, ont cependant été
obtenus sur les mécanismes d'action de la spastine. Ils
ont mis en évidence un nouveau partenaire de la
spastine. Ces deux protéines pourraient jouer des rôles
clés dans le maintien du contact entre deux organelles
de la cellule et dans certaines voies métaboliques
importantes dont nous ne pouvons, pour des raisons de
confidentialité, révéler le nom mais qui sont souvent
dérégulées dans les maladies neurodégénératives Ces
données pourraient à long terme conduire à une stratégie
thérapeutique.
Parallèlement, profitant de leur appartenance au
Genethon, ils développent un projet de thérapie génique.
Pour plus de détails sur le projet :
Notre but est d'étudier le rôle physiologique de la
spastine et des formes mutées que l'on trouve chez les
patients HSP. Comprendre comment agissent ces protéines
nous permettra de développer des stratégies
thérapeutiques. Environ 40% des paraplégies spastiques
héréditaires HSP humaines dépendent de mutations qui
affectent la spastine. Il faut absolument comprendre où
quand et comment agit cette protéine si l'on veut
trouver de nouveaux médicaments capables de guérir ou
d'atténuer cette pathologie.
Les neurones moteurs sont des cellules
spécialisées dans le contrôle des mouvements volontaires
chez l'homme. Ils sont prolongés par des axones formant les
nerfs qui les relient aux muscles. La transmission de
l'information au sein de l'axone de ces neurones, qui sont
les plus longs du système nerveux central, est comparable au
trafic de voitures dans une autoroute : les informations
transitent dans les deux sens avec parfois des bouchons qui
empêchent aux véhicules de circuler. Dans les cellules, ces
autoroutes sont représentées par les microtubules. Lorsque
les informations n'arrivent plus à bien transiter, les
patients peuvent être atteints par des maladies
neurodégénératives comme la paraplégie spastique à caractère
héréditaire (PSH). En effet, plusieurs données suggèrent
qu'un trafic défectueux à l'intérieur de l'axone serait un
mécanisme commun à plusieurs maladies neurodégénératives
dont les paraplégies spastiques héréditaires (HSP). Les HSP
sont des maladies cliniquement et génétiquement hétérogènes
caractérisées par une dégénérescence des axones du faisceau
corticospinal. Cette dégénérescence axonale entraine une
spasticité bilatérale et symétrique et une faiblesse
progressive des membres inférieurs. Des mutations dans le
gène SPG4 codant pour la spastine sont responsables de la
pathologie dans environ 40 % des cas familiaux et 6-15 % des
cas sporadiques présentant une forme autosomique dominante
de HSP. La spastine fait partie de la famille des protéines
AAA ATPase qui coupent les microtubules par un mécanisme ATP
dépendant. Ceci suggère un rôle spécifique de la spastine
dans la régulation de la dynamique des microtubules et dans
le trafic membranaire qui y est lié. Des résultats récents
ont révélé, d'une manière intéressante, que des drogues qui
affectent les microtubules à des concentrations nanomolaires
empêchent la dilatation des axones, l'anomalie axonale la
plus souvent observée chez les souris dépourvues de SPG4 et
chez les patients présentant une mutation spg4. La spastine
interagit également avec différents partenaires
moléculaires. Ces interactions expliquent partiellement
l'implication de la spastine dans des fonctions cellulaires
telles que la cytocinèse, la formation de l'architecture du
reticulum endoplasmique et le trafic endosomal.
Nous avons récemment réalisé un criblage double hybride pour
identifier de nouveaux partenaires moléculaires de la
spastine. Les résultats préliminaires sont intéressants et
pourraient clarifier les fonctions cellulaires connues de la
spastine mais aussi révéler des fonctions inconnues de cette
protéine. Les objectifs de notre recherche sont :
1) Obtenir un aperçu quantitatif et qualitatif du rôle de la
spastine dans la régulation de la dynamique des microtubules
et dans le trafic axonal intracellulaire, deux paramètres
qui participent de manière notable à la croissance et à la
maintenance axonale et qui sont probablement liés à la
dilatation des axones.
2) Déchiffrer les mécanismes qui permettent à des drogues
agissant sur les microtubules de prévenir la dilatation
axonale.
3) Caractériser l'interaction et le rôle des nouveaux
partenaires moléculaires de la spastine identifiés dans le
criblage double hybride. Dans ce but, nous utilisons
différents modèles cellulaires complémentaires qui se
rapprochent au mieux des conditions dans lesquelles se
trouvent les neurones de patients HSP liés à SPG4 et qui
nous permettent d'obtenir une vue générale des mécanismes
physiopathologiques conduisant à une HSP liée à la spastine.
Nous utilisons des cultures de neurones provenant de souris
dépourvues de SPG4, de neurones dérivés de cellules iPSC de
ces souris et de neurones corticaux dérivés de cellules iPSC
de patients portant la mutation SPG4. A l'heure actuelle il
n'existe aucun traitement préventif ou curatif permettant de
soigner ou de soulager la spasticité des patients HSP.
L'obtention de ces informations pourrait nous aider à
progresser vers un traitement de cette pathologie et
peut-être aussi d'autres pathologies neurodégénératives.
Méthodes : Culture de lignées cellulaires, culture primaire
de neurones, iPCS, imagerie vidéo de cellules vivantes,
immunofluorescence, traitement et analyse des images
acquises, biologie moléculaire, biochimie. Collaborations :
I-STEM (Genopole), Evry, France Institut du Cerveau et de la
Moelle épinière (ICM), Paris, France.
La spastine est localisée dans le réticulum endoplasmique
(RE) et dans les microtubules. Elle ferait le lien entre ces
deux structures et aurait un rôle important dans la forme et
la distribution de ces deux entités. Notre étude a pour but
de déterminer le rôle exact de la spastine dans la
morphologie du RE. Les défauts du RE semblent être un
mécanisme pathogène émergeant dans plusieurs pathologies
neuronales telles que les maladies de Parkinson et
d'Alzheimer. Une protéine n'agit jamais seule, elle est
toujours en liaison avec différents partenaires. Si l'on
arrive à identifier les partenaires de la spastine, on
pourra non seulement mieux comprendre comment elle agit mais
aussi peut-être trouver des médicaments qui agissent soit
sur la spastine elle-même soit sur ses partenaires. Notre
étude peut se résumer en deux grands axes :
1) Recherche et étude des partenaires de la spastine.
Plusieurs partenaires de la spastine ont déjà été identifiés
mais nous en recherchons d'autres. Nous en avons identifié
plusieurs dont un est particulièrement intéressant. En
association avec la spastine, il pourrait jouer un rôle clé
dans l?association entre deux organelles de la cellule et
dans une voie métabolique très importante.
2) Comparer le rôle de la spastine non mutée avec celui des
formes mutées que l'on retrouve chez les patients. Nous nous
concentrons sur leurs rôles dans la morphologie, la
dynamique et les fonctions du RE. Dans ce but nous utilisons
des fibroblastes et des neurones corticaux dérivés de souris
SPG4-KO et de patients atteints de mutation SPAST.
a) Le RE est un sous-compartiment de la cellule. Il est
composé d'une membrane (de composition différente de celle
de la membrane plasmique) et d'une lumière. Il constitue un
élément essentiel du réseau membranaire interne des cellules
eucaryotes, en continuité avec la membrane nucléaire externe
et en relation avec les autres compartiments de la cellule.
b) les microtubules localisés dans l'axone sont en quelque
sorte des autoroutes qui permettent d'acheminer dans les
deux sens différentes molécules du noyau localisé dans le
cerveau jusqu'aux synapses situées sur les muscles. Il est
alors facile d'imaginer que si ces microtubules sont
désorganisés ou fonctionnent mal l'information ne circulera
plus ou mal et le muscle recevra des informations erronées.
Il faut absolument trouver des médicaments capables de
rétablir un cheminement normal. Des molécules interagissant
avec la spastine mutée ou ses partenaires peuvent être
prometteuses ainsi que celles qui pourraient rétablir les
voies métaboliques déficientes.
2)
Comprendre les bases moléculaires de l'axonopathie
dans les HSP
Andrea BURGO et Patrick A. CURMI Structure-Activité des
Biomolécules Normales et Pathologiques, Inserm U829.
Université d'Evry Val d'Essonne. 91025 Evry
Plusieurs données suggèrent qu'un trafic
défectueux à l'intérieur de l'axone serait un mécanisme
commun à plusieurs maladies neurodégénératives dont les
paraplégies spastiques héréditaires (HSP). Les HSP sont
des maladies cliniquement et génétiquement hétérogènes
caractérisées par une dégénérescence des axones du
faisceau corticospinal. Cette dégénérescence axonale
entraine une spasticité bilatérale et symétrique et une
faiblesse progressive des membres inférieurs. Des
mutations dans le gène SPG4 codant pour la spastine sont
responsables de la pathologie dans environ 40% des cas
familiaux et 6-15% des cas sporadiques présentant une
forme autosomique dominante de HSP. La spastine fait
partie de la famille des protéines AAA ATPase qui coupent
les microtubules par un mécanisme ATP dépendant. Ceci
suggère un rôle spécifique de la spastine dans la
régulation de la dynamique des microtubules et dans le
trafic membranaire qui y est lié. Des résultats récents
ont révélé, d'une manière intéressante, que des drogues
qui affectent les microtubules à des concentrations
nanomolaires empêchent la dilatation des axones,
l'anomalie axonale la plus souvent observée chez les
souris dépourvues de SPG4 et chez les patients présentant
une mutation spg4. La spastine interagit également avec
différents partenaires moléculaires. Ces interactions
expliquent partiellement l'implication de la spastine dans
des fonctions cellulaires telles que la cytocinèse, la
formation de l'architecture du reticulum endoplasmique et
le trafic endosomal. Nous avons récemment réalisé un
criblage double hybride pour identifier de nouveaux
partenaires moléculaires de la spastine. Les résultats
préliminaires sont intéressants et pourraient clarifier
les fonctions cellulaires connues de la spastine mais
aussi révéler des fonctions inconnues de cette protéine.
Les objectifs de notre recherche sont :
1) Obtenir un aperçu quantitatif et qualitatif du rôle de
la spastine dans la régulation de la dynamique des
microtubules et dans le trafic axonal intracellulaire,
deux paramètres qui participent de manière notable à la
croissance et à la maintenance axonale et qui sont
probablement liés à la dilatation des axones. 2)
Déchiffrer les mécanismes qui permettent à des drogues
agissant sur les microtubules de pévenir la dilatation
axonale 3) Caractériser l'interaction et le rôle des
nouveaux partenaires moléculaires de la spastine
identifiés dans le criblage double hybride. Dans ce but,
nous allons utiliser différents modèles cellulaires
complémentaires qui se rapprocheront au mieux des
conditions dans lesquelles se trouvent les neurones de
patients HSP liés à SPG4 et qui nous permettront d'obtenir
une vue générale des mécanismes physiopathologiques
conduisant à une HSP liée à la spastine. Nous utilisons
des cultures de neurones provenant de souris dépourvues de
SPG4, de neurones dérivés de cellules iPSC de ces souris
et de neurones corticaux dérivés de cellules iPSC de
patients portant la mutation SPG4. A l'heure actuelle il
n'existe aucun traitement préventif ou curatif permettant
de soigner ou de soulager la spasticité des patients HSP.
L'obtention de ces informations pourrait nous aider à
progresser vers un traitement de cette pathologie et
peut-être aussi d'autres pathologies neurodégénératives.
Méthodes : Culture de lignées cellulaires, culture
primaire de neurones, iPCS, imagerie vidéo de cellules
vivantes, immunofluorescence, traitement et analyse des
images acquises, biologie moléculaire, biochimie.
Collaborations : I-STEM (Genopole), Evry, France Institut
du Cerveau et de la Moelle épinière (ICM), Paris, France
Résumé de la première
partie de cette étude :
Les neurones moteurs sont des cellules
spécialisées dans le contrôle des mouvements volontaires
chez l?homme. Ils sont prolongés par des axones formant
les nerfs qui les relient aux muscles. La transmission de
l'information au sein de l'axone de ces neurones, qui sont
les plus longs du système nerveux central, est comparable
au trafic de voitures dans une autoroute : les
informations transitent dans les deux sens avec parfois
des bouchons qui empêchent aux véhicules de circuler. Dans
les cellules, ces autoroutes sont représentées par les
microtubules. Lorsque les informations n'arrivent plus à
bien transiter, les patients peuvent être atteints par des
maladies neurodégénératives comme la paraplégie spastique
à caractère héréditaire (PSH).
PROJET et but de l'étude à financer par notre
association (APSHE) :
Notre but est d'étudier le rôle physiologique de la
spastine et des formes mutées que l'on trouve chez les
patients HSP. Comprendre comment agissent ces protéines
nous permettra de développer des stratégies
thérapeutiques.
Environ 40% des paraplégies spastiques héréditaires HSP
humaines dépendent de mutations qui affectent la
spastine. Il faut absolument comprendre où quand et
comment agit cette protéine si l'on veut trouver de
nouveaux médicaments capables de guérir ou d'atténuer
cette pathologie.
La spastine est localisée dans le réticulum endoplasmique
(RE)a et dans les microtubulesb.
Elle ferait le lien entre ses deux structures et aurait un
rôle important dans la forme et la distribution de ces
deux entités. Notre étude a pour but de déterminer le rôle
exact de la spastine dans la morphologie du RE. Les
défauts du RE semblent être un mécanisme pathogène
émergeant dans plusieurs pathologies neuronales telles que
les maladies de Parkinson et d'Alzheimer. Une protéine
n'agit jamais seule, elle est toujours en liaison avec
différents partenaires. Si l'on arrive à identifier les
partenaires de la spastine, on pourra non seulement mieux
comprendre comment elle agit mais aussi peut-être trouver
des médicaments qui agissent soit sur la spastine
elle-même soit sur ses partenaires.
Notre étude peut se résumer en deux grands axes :
1) Recherche et étude des partenaires de la spastine.
Plusieurs partenaires de la spastine ont déjà été
identifiés mais nous en rechercherons d'autres.
2) Comparer le rôle de la spastine non mutée avec celui
des formes mutées que l'on retrouve chez les patients.
Nous nous concentrerons sur leurs rôles dans la
morphologie, la dynamique et les fonctions du RE. Dans ce
but nous utiliserons des fibroblastes et des neurones
corticaux dérivés de souris SPG4-KO et de patients
atteints de mutation SPAST.
a) Le RE est un sous-compartiment de la cellule. Il est
composé d'une membrane (de composition différente de celle
de la membrane plasmique) et d'une lumière. Il constitue
un élément essentiel du réseau membranaire interne des
cellules eucaryotes, en continuité avec la membrane
nucléaire externe et en relation avec les autres
compartiments de la cellule.
b) les microtubules localisées dans l'axone sont en
quelque sorte des autoroutes qui permettent d'acheminer
dans les deux sens différentes molécules du noyau localisé
dans le cerveau jusqu'aux synapses situées sur les
muscles. Il est alors facile d'imaginer que si ces
microtubules sont désorganisées ou fonctionnent mal
l'information ne circulera plus ou mal et le muscle
recevra des informations erronées.
3)
Kit de séquençage
Les paraplégies spastiques héréditaires
(SPG) constituent un groupe de maladies neurodégénératives
très hétérogène. A ce jour, des mutations ont été décrites
dans plus de 70 gènes rendant le diagnostic génétique
conventionnel long et coûteux. L'équipe de recherche de
l'Institut du Cerveau et de la Moelle épinière (Giovanni
Stevanin) a cherché à développer une stratégie de
séquençage de nouvelle génération permettant l'étude
simultanée des 74 gènes SPG. Leurs 1042 régions codantes
sont capturées (Roche NimbleGen) puis séquencées sur
séquenceur MiSeq (Illumina). Des résultats très
satisfaisants ont été obtenus puisque moins de 1% des
régions ciblées ne sont pas capturées et que ce kit permet
également de rechercher des réarrangements géniques, des
mutations également en cause dans certaines formes de SPG.
Ce kit permettant de répondre aux exigences de
sensibilité, de spécificité et d'efficience des
applications diagnostiques vient d'être transféré au
niveau hospitalier pour une utilisation en routine
diagnostique en France.
4)
Au sujet de l'ADN !
Nouvelle rédaction en cours.
5)
Appel urgent
Nous recherchons un couple ayant un
projet parental ou pas pour concrétiser une émission
télévisée, avec nos chercheurs, professeur,
professionnels de santé. Vous serez pris en charge,
accompagnés de A à Z sur votre parcours, et tous frais
de trajet, gîte, couverts sont financés par France 5 -
Sortons de l'ombre !!!
6)
Questionnaire à remplir et envoyer
Je tiens à vous remercier de bien vouloir contribuer à
l'étude portant sur les facteurs modificateurs dans les
paraparésies spastiques héréditaires menée par le Pr
Durr et le Dr Depienne. Comme vous le constaterez, il
s'agit d'un document à imprimer, compléter, signer et à
envoyer par voie postale. Cliquez sur l'icône ci-dessous
pour télécharger le document.
Nous communiquerons, aux personnes qui le souhaitent, les
coordonnées de la responsable du projet.
Objectif du questionnaire :
recherches SPG4 suites aux
variations intra-familiales
On sait que la sévérité et l'âge de
début de la maladie peut varier grandement d'un patient
atteint de paraplégie spastique à un autre. C'est
également le cas au sein d'une même famille chez des
patients porteurs de la même anomalie génétique dans le
même gène, notamment SPG4. Parfois même certains
porteurs de la mutation ne déclarent pas la maladie. Il
doit donc exister des facteurs modificateurs qui peuvent
protéger ou favoriser l'apparition de la maladie. Ces
facteurs peuvent être génétique ou environnementaux.
L'équipe de recherche de l'Institut du Cerveau et de la
Moelle épinière (Alexandra Durr et Christel Depienne) a
démarré une étude visant à recherche ces facteurs sur
une cohorte de patients SPG4 ayant des âges de début ou
une sévérité très différent(e)s. La recherche de
facteurs génétiques modificateurs sera faite par le
séquençage de l'exome des patients du réseau SPATAX à
l'aide de la nouvelle génération de séquençage et des
questionnaires de style de vie seront également utilisés
pour apprécier le rôle de l'environnement. On peut
espérer ainsi identifier des facteurs qui pourront être
ciblés dans l'avenir pour retarder l'apparition de la
maladie ou réduire sa sévérité.
7)
Wandercraft conçoit et développe un exosquelette
de jambes motorisé à destination de personnes
souffrant de troubles de la mobilité
Wandercraft: le
premier exosquelette autonome, capable de reproduire
une marche réaliste et sans béquilles, pour les
personnes mobilité réduite.
Dans sa première version, l'exo s'adresse aux
établissements de santé. Son objectif est de permettre
des soins plus efficaces pour les personnes à mobilité
réduite, et de leur permettre une locomotion réaliste
en environnement médical.
L'exo devrait recevoir le marquage CE, certification
par les autorités de santé européennes, à la fin de
2018 et être distribué aux centres de soins
immédiatement après. Des essais cliniques ont été
menés sur des patients paraplégiques, atteints de
blessure médullaire.
Wandercraft a obtenu le marquage
CE pour son exosquelette Atalante en avril 2019.
Depuis, Atalante est commercialisé en Europe pour
la rééducation des personnes blessées médullaires.
Les essais cliniques pour la rééducation post-AVC
sont en cours. L'extension aux patients
neuromusculaires, comme la PSH, aura lieu aussi
rapidement que possible.
Atalante est disponible, ou le sera très
prochainement, dans plusieurs centres de
rééducation en France, parmi lesquels le Centre
Mutualiste de Kerpape, le centre Jacques-Calvé de
la Fondation Hopale, le centre de La Musse de La
Renaissance Sanitaire. Les patients PSH peuvent se
renseigner auprès de ces Centres. Le nombre de
centres de rééducation utilisateurs d'Atalante
augmentera au cours des mois et des années
suivantes.
Wandercraft continue le développement de la
version Mobilité Personnelle de son exoquelette.
La version personnelle de l'exo est en développement.
Elle sera disponible dans quelques années et permettra
aux personnes à mobilité réduite de retrouver une
bonne autonomie en milieu urbain.
Environ 10 millions de personnes dans le monde sont
concernées par les technologies développées
aujourd'hui par Wandercraft, et potentiellement
beaucoup plus à moyen terme.
Wandercraft est la première entreprise du monde à
maîtriser les technologies des exosquelettes
autonomes, capables de reproduire la complexité de la
marche humaine et de les piloter de façon intuitive.
L'équipe a réussi plusieurs disruptions dans les
algorithmes de robotique dynamique, la mécatronique et
la biomécanique, qui permettent de créer une marche
équilibrée à partir d'un déséquilibre permanent, comme
un marcheur humain.
L'exo permet aujourd'hui aux utilisateurs de fauteuil
roulant de se lever, de marcher et de s'asseoir avec
une posture naturelle, sans béquilles. Avec ses
partenaires cliniques, Wandercraft conduit des
recherches sur les bénéfices thérapeutiques attendus
dans la rééducation à la marche, les traitements des
pathologies associées et les impacts sur le bien-être
des patients.
8) Une
technique qui va révolutionner la thérapie génique
?
Emmanuelle Charpentier et
Jennifer Doudna ont mis au point une technique de génie
génétique baptisée CRISPR-Cas9. On pourrait comparer
cette enzyme au nom barbare à une paire de ciseaux
capable d'aller couper l'ADN et le réparer au niveau du
gène que l'on veut modifier, c'est-à-dire le gène
défectueux dans une maladie génétique. L'avantage de
cette technique est qu'elle permet de cibler n'importe
quelle mutation identifiée.
Si vous vous voulez en savoir plus vous
trouverez beaucoup d'articles de vulgarisation sur
internet.
Des articles sont parus
dans la revue « la Recherche » dont voici quelques
extraits qui résument les potentialités de cette
découverte:
...Une équipe de l'Institut de
technologie du Massachussets, aux États-Unis, a
concrétisé le potentiel médical de CRISPR-Cas9 [Hao
Yin et al., Nature Biotech., doi:10.1038/nbt.2884,
2014]. Ces biologistes l'ont utilisé sur la souris
pour corriger une maladie génétique incurable du foie,
liée à une mauvaise dégradation de la tyrosine, un
acide aminé, la tyrosinémie (maladie génétique qui
génère une accumulation de déchets endommageant le
foie). À des souris malades adultes, l'équipe a
injecté trois ARN guides ciblant trois séquences d'ADN
liées à la mutation, le gène de la Cas9 et le gène
sain.
Résultat : environ 0,5 % des cellules du foie, les
hépatocytes, ont correctement incorporé le gène sain à
la place du gène déficient. Trente jours plus tard,
ces cellules redevenues saines ont commencé à
proliférer et à remplacer les cellules malades, pour
finalement représenter environ un tiers de tous les
hépatocytes. Une proportion suffisante pour que les
souris survivent malgré l'arrêt du médicament de
référence qui réduit la production de tyrosine
...
...Pourrait-on alors utiliser
CRISPR-Cas9 sur l'homme ? Il faudra d'abord franchir
plusieurs étapes. « Le point critique sera de
confirmer que ce système n'induit pas de lésions dans
d'autres régions du génome, prévient Alain Fischer. Et
afin d'obtenir un effet thérapeutique, il faudra aussi
optimiser la fréquence à laquelle les cellules ciblées
sont corrigées. » Voilà pourquoi les recherches vont
bon train pour développer des moyens capables de mieux
faire pénétrer CRISPR-Cas9 dans les cellules :
nanoparticules, Cas9 plus petites,, etc.
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